Le départ.

Publié le par lejournaldemel

Bonjour,

Cette semaine a été assez sympa.

Et ce matin je me suis levée de bonne heure et j’ai eu droit à un magnifique levé de soleil.

La nature se réveille peu à peu et j’apprécie vraiment cet instant magique avec  le silence et toutes ces belles couleurs qui l’accompagne.

 

 

 

Deux petites photos faites rapidement. Je n'avais pas l'appareil adéquat donc je les ai faites avec le téléphone portable.

 

 

 

 

 

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J’ai profitée de cet instant de tranquillité, et comme je le fais régulièrement depuis deux ans environs, je me suis remémorée l’évolution. Quand je dis évolution,  je veux dire pourquoi en suis-je arrivée là ? Pourquoi ai-je tous fuie ? Famille, petite amie,  amis (es), maison.

J’avais quasiment tous pour être une personne heureuse. Hors quelques problèmes de couple, mais rien d’irrémédiable, tous auraient put entrer dans l’ordre avec du temps et la patience si  cette chose qui me ronge de l’intérieur n’était pas aussi oppressante. Ce sentiment qui fait que je n’arrive pas à avoir de stabilité, depuis trop longtemps.

C’est donc en septembre 2009 que j’ai prise la grande décision, celle  de partir, loin de tous.

Je ne savais pas où j’allais. Enfin presque, car il fallait que je parte pour me construire, pour me trouver, seule face à moi-même, un besoin de me poser les bonnes questions.

Je n’arrivais plus à réfléchir normalement, tout étaient au ralentie, tous se mélangeaient, j’étais anéantie,  moralement au fond du gouffre et financièrement très, trés mal en point.

Donc après avoir mis quelques affaires dans un box  en garde meuble, je suis allée charger ma voiture, atteler ma caravane. Un dernier petit coup de fil à mon amie qui n’a pas voulue assister  à mon départ, je la comprenais … Simplement pour lui dire que je prenais la route et que je lui souhaitais sincèrement de trouver le bonheur.  Une partie de moi voulait que je reste et que je continue ma vie ici, et une autre me disait « Part ». Je l’ai aimée cette femme, et je n’avais pas envie de la faire souffrir, j’aurais aimée la prendre dans mes bras et la consoler. Mais je ne pouvais pas lui expliquer ce que j’avais. Encore aujourd’hui quand j’y repense,  j’ai la gorge serrée,  comme si la page n’était pas encore tournée. Tout n’a pas été dit, et cela pèse. Mais cela est mieux ainsi, du moins pour elle. Ce secret que je n’ai pas put lui avoué, elle ne le saura sans doute jamais.

 

Et c’est dans cet état de crises de larmes, cœur fendu et de sanglot que j’ai prise la route avec ma caravane direction le nord ouest de la France, proche de nantes. L’objectif étant de rejoindre la seule personne auprès  de qui j’avais besoin d’être, celle à qui je me suis toujours accrochée. C'est-à-dire mon enfant.

Nous vivons séparés de sept cents kilomètres environs depuis quelques années, suite au déménagement de sa maman qui en a la garde.

Les finances étant très serrer, j’ai pris l’option route par les nationales.

C’est dingue comme toutes ces petites routes d’arrières pays sont belles.

 

@ bientôt.

Mel.

Publié dans Mon histoire

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